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Les disques durs c’est mal!

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Ce soir donc sur IRC, on me parle (oui, ca arrive)

< NiKo`> atmaniak: j’ai pas pu m’empêcher de penser à toi : http://fr.theinquirer.net/2007/05/08/ultraspeed_rend_les_disques_du.html

Pour ceux qui n’auraient rien suivi, le rattrapage s’effectue ici. Maintenant que vous etes au niveau, vous avez compris pourquoi Niko` s’est senti obligé de donner ce lien en public.
Ayant survolé l’article, je réponds donc a Niko` par un simple

< atmaniak> NiKo`: arfeuh

Je termine deux trois bricoles, et retombe sur l’article encore ouvert dans un onglet. Je lis celui-ci en détail et m’apercois alors qu’il s’agit une nouvelle fois d’un bel article pour ne rien dire. Je m’explique :
Depuis plusieurs mois maintenant la plateforme mutualisée de PlexiWeb tourne également en diskless (sans disques dur donc). Certes derriere ce n’est pas un SAN, mais une machine taillée par rapport au besoin de la plateforme en accès disques.

Pourquoi une telle solution ?

  • Eviter les problèmes de pertes de logs, en particulier en cas de crash d’une machine et/ou de son disque dur
  • Réduire le nombre de maintenance sur la plateforme mutualisée, et eviter les aller-retours pour changer un disque dur
  • Faire des economies. Les disques durs situés dans les noeuds webs tombaient en panne environ tous les 8 mois
  • Augmentation simple et aisée de la puissance. Il suffit d’ajouter une machine capable de démarrer sur le réseau, de l’allumer et celle ci est deja en production
  • Simplifier les maintenances. Au cas ou une mise à jour soit effectuée, il suffit simplement de mettre à jour l’image principale, puis de redémarrer un à un les differents serveurs du cluster.
  • Eviter les problèmes liés aux configurations differentes entre plusieurs machines. Certes des outils existent pour controler cela, mais ceux ci sont relativement lourd a mettre en oeuvre
  • Economiser de l’argent. C’est idiot, mais déplacement + maintenances longues + disques a changer + … = beaucoup d’argent perdu au final.
  • De ramener réellement un noeud de cluster a ce qu’il doit etre : une quantité negligeable dont on peut se séparer a tout instant. Sans perdre de données (logs, mails, …).

Il y a surement d’autres raisons pour justifier un tel choix, mais ce sont celles ci qui m’ont poussées a travailler quelques jours pour déployer une telle infrastructure.

Conclusion ?

Il va falloir que j’apprenne a rédiger des communiqués de presse fumeux, avec des buzzword qui clignotent de partout.
Ah aussi que j’achete un SAN, c’est tendance.

La solution PatchSee

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Quel administrateur réseau n’a jamais perdu plusieurs minutes lors d’une intervention à retrouver la destination d’un câble ? Qui n’a jamais débranché le mauvais équipement a cause d’un plat de spaghettis au milieu d’une baie ?
Certes il existe des solutions, tel que des étiquettes sur les câbles, mais cela n’est pas très pratique dans une baie de brassage par exemple (les baies dans lesquels ont n’effectue que des inter-connexions réseaux), ou bien encore la solution PatchSee : Puisqu’il est plus facile d’identifier visuellement un câble, pourquoi ne pas y ajouter une lumière permettant de l’identifier ?

PatchSee propose donc une solution comprenant des cables spécifiques dans lesquels une fibre optique est placée. Il suffit d’éclairer un coté du câble a l’aide de l’outil adapté, et l’autre bout du câble s’illumine. Magique ?

Patchsee

J’ai donc testé cette solution récemment, et j’ai été immediatement séduit. Les câbles sont de bonnes qualités, et comme annoncé l’identification se fait très rapidement. Cette solution n’a a mon sens qu’un seul défaut : son cout. Mais ce sur-cout est a mettre en relation avec le cout d’une interruption de service …
En plus, il est même possible de demander un kit de démonstration sur le site.

Patchsee 2